Dalel Tangour Tunisienne, 1956
Hya, She, Elle 2, 2021
Fine Art d'après scan de
négatifs, collés sur aluminium & châssis affleurant
négatifs, collés sur aluminium & châssis affleurant
24 x 30 cm
Édition limitée 2/3
© Dalel Tangour
Les séries photographiques de Dalel captivent par leur esthétique épurée et leur capacité à dégager une sérénité visuelle en se focalisant sur les détails. Dans son projet intitulé 'هي –...
Les séries photographiques de Dalel captivent par leur esthétique épurée et leur capacité à dégager une sérénité visuelle en se focalisant sur les détails. Dans son projet intitulé "هي – Elle – She", l'artiste donne une signification marquante au détail de fragments, proposant ainsi une lecture horizontale de l'histoire découpée en plusieurs séquences. Du corps de la femme, Dalel revisite la tradition de la "Loutiya", étape emblématique de la cérémonie du mariage tunisien, où la mariée se pare de bijoux et de costumes traditionnels imposants, symboles forts de la préparation avant de rejoindre son époux et de célébrer l'union ultime.
Les photographies de Dalel nous invitent à contempler la beauté et la symbolique profonde de ces moments intimes et empreints de tradition. En parallèle, ces "Corps Entravées" de Dalel Tangour dévoilent une réalité troublante où les mariées se retrouvent alourdies par des costumes traditionnels qui les enferment dans des rôles culturellement prédéterminés, intensifiant ainsi l'impact de la claustration sociale.
Les photographies en noir et blanc de Dalel Tangour captent avec force la lourdeur du regard social et nous invitent à réfléchir aux limitations imposées par la société et aux contraintes qui pèsent sur ces corps féminins.
Texte : Yasmine Azzi-Kohlhepp
Les photographies de Dalel nous invitent à contempler la beauté et la symbolique profonde de ces moments intimes et empreints de tradition. En parallèle, ces "Corps Entravées" de Dalel Tangour dévoilent une réalité troublante où les mariées se retrouvent alourdies par des costumes traditionnels qui les enferment dans des rôles culturellement prédéterminés, intensifiant ainsi l'impact de la claustration sociale.
Les photographies en noir et blanc de Dalel Tangour captent avec force la lourdeur du regard social et nous invitent à réfléchir aux limitations imposées par la société et aux contraintes qui pèsent sur ces corps féminins.
Texte : Yasmine Azzi-Kohlhepp