Halida Boughriet Franco-Algérienne, 1980
Exil des Anges, 2019
Série photographique couleur
Tirage Fine Art, contrecollé sur aluminium - Cadre inclus
Tirage Fine Art, contrecollé sur aluminium - Cadre inclus
31 1/2 × 47 1/5 × 1/10 in | 80 × 120 × 0.3 cm
Edition 2/5 + 1AP
Dans sa série photographique Exil des anges, réalisée en 2019, Halida Boughriet mêle mise en scène photographique et construction picturale pour créer des portraits qui questionnent les frontières entre image...
Dans sa série photographique Exil des anges, réalisée en 2019, Halida Boughriet mêle mise en scène photographique et construction picturale pour créer des portraits qui questionnent les frontières entre image et récit. Cette œuvre s’inscrit dans une démarche visant à dépasser les cloisonnements historiques afin d’interroger les identités, en suscitant un malaise à la fois historique et social. Elle provoque un dialogue ou un détournement de symboles liés à des mémoires occultées, souvent ignorées ou réprimées par l’histoire officielle. L’artiste souhaite raviver ces mémoires en utilisant l’imagerie comme moyen de conscientisation, afin que ces souvenirs deviennent des vecteurs de résistance face à l’absence de reconnaissance historique et aux processus de stigmatisation.
Dans cette série, les visages issus de la diaspora transmettent à la fois une profonde intimité et un sentiment d’urgence, capturant la douleur et la complexité de leurs émotions dans un contexte contemporain troublé, comme pour faire émerger des cicatrices souvent invisibles. Les corps, illuminés par une lumière artificielle, adoptent inconsciemment des postures et des gestes évoquant des figures archétypales, à l’image des œuvres du Caravage. Les archives ainsi révèlent la construction du mythe colonial africain dans sa globalité, interrompant le récit traditionnel et fracturant notre perception de l’histoire.
Dans cette série, les visages issus de la diaspora transmettent à la fois une profonde intimité et un sentiment d’urgence, capturant la douleur et la complexité de leurs émotions dans un contexte contemporain troublé, comme pour faire émerger des cicatrices souvent invisibles. Les corps, illuminés par une lumière artificielle, adoptent inconsciemment des postures et des gestes évoquant des figures archétypales, à l’image des œuvres du Caravage. Les archives ainsi révèlent la construction du mythe colonial africain dans sa globalité, interrompant le récit traditionnel et fracturant notre perception de l’histoire.