Halida Boughriet Franco-Algérienne, 1980
PHRATRIE , 2024
Tirage Fine Art, monté sur aluminium - (Cadre inclus)
Deux formats 80 × 120 × 0.3 cm I 60 x 80 cm × 0.3 cm
Edition 1/5 + 1AP
© Halida Boughriet/ADAGP, Paris
Mon parcours photographique s’enracine profondément dans une culture singulière, où la pratique artistique devient un moyen d’évoquer et de tisser des récits à travers l’image. Il s’agit d’un dialogue silencieux...
Mon parcours photographique s’enracine profondément dans une culture singulière, où la pratique artistique devient un moyen d’évoquer et de tisser des récits à travers l’image. Il s’agit d’un dialogue silencieux avec la mémoire, qu’elle soit collective ou intime, que je questionne et revisite. C’est dans cette optique que naît ma nouvelle série, intitulée Phratrie, une exploration qui met en lumière un langage gestuel et une corporalité expressive, témoins de la présence des corps issus de la diaspora ainsi que de ceux incarnant la nation.
Les clichés de famille que je compose évoquent la transmission entre générations, ces liens psychiques tissés entre les membres d’une lignée et leurs ancêtres, tout en intégrant la thématique de la mort. La photographie devient alors un vecteur précieux pour préserver la mémoire de ceux qui nous ont précédés, une lutte contre l’oubli face à la multitude de souvenirs, de traces de vie, même celles des anonymes. La mort, sujet que j’aborde, me permet d’appréhender l’inévitable, cette réalité invisible mais omniprésente dans nos mémoires et sur la scène de la vie. La présence de formes végétales dans mes compositions agit comme une métaphore, un symbole pour explorer les notions de racine et de territoire, inscrivant ainsi mon travail dans une réflexion sur l’identité et l’appartenance.
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